3 conseils pour découvrir le zen de la course à pied

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Cet article participe à l’évènement “3 habitudes indispensables pour être zen au quotidien” du blog Habitudes Zen. A travers ce qui va suivre, je souhaite vous apporter mes 3 conseils pour découvrir le zen de la course à pied.

Enfant courant sur la plage avec un magnifique coucher de soleil
Regardez les enfants qu’on laisse libre d’aller et venir à leur guise: ils courent!

Regardez les enfants qu’on laisse libre d’aller et venir à leur guise: ils courent! Et on garde cette habitude à l’âge adulte, c’est un peu d’enfance qu’on emmène avec soi.

Oui, courir m’a rendu plus heureux. Courir m’apaise, me fait oublier, me rend zen. Oui, oui, on peut trouver du bonheur dans la sueur ! 😉 Certes, la compétition m’attire. Mais ce que j’aime, avant-tout, c’est courir, tout simplement. Simplement courir ! Courir, c’est ma méditation.

Cela fait maintenant plus de 15 ans que je cours. En fait, ce n’est pas tout à fait exact. J’ai toujours couru… Lors de mon enfance déjà, je devais courir pour échapper au grand méchant loup 😉 Plus tard, je courais après les filles, ensuite c’était après le bus pour aller aux cours. Puis un jour, j’ai remarqué que courir me fatiguait moins que de me reposer.

Complètement taré? Fou? Non non ! Au fil des années, j’ai non seulement découvert que courir faisait parti de mon mode de vie, mais j’ai surtout découvert pas à pas le zen de la course à pied ! Voici mes 3 (+1) conseils pour, à votre tour, partir à la recherche du zen de la course.

1. Courir TOUS LES JOURS

Vous le savez (je le répète assez ici ou ), pour moi, un jour sans courir est un jour de perdu ! J’entends déjà des cris: « je n’ai pas le temps », « je ne peux pas y arriver ». Je vous rassure, je n’avais non plus pas l’envie ni le temps de courir quotidiennement. Jusqu’à ce que je découvre que seulement quelques minutes de course à pied m’apportaient plus de bonheur que de (trop) nombreuses heures perdues à:

  • lire les news. Trop souvent négatives, des titres qui jouent sur la souffrance émotionnelle…
  • regarder la TV.
  • flâner sur les réseaux sociaux. Les statuts FB des déprimés ou alors les photos de tata Germaine de l’île Maurice alors que toi tu bosses… ça te parle?
  • … dis-moi ce qui te « bouffe » ton temps et que tu pourrais diminuer, éliminer?

Vous l’aurez compris, la simple diète médiatique (renseignez-vous à ce sujet, ça vaut la peine) peut vous libérer un temps considérable et inutilement utilisé. Pour continuer sur le sujet, je pense également qu’une démarche vers le minimalisme et la suppression du superflu peut s’avérer précieuse. Essayez ! Gain de temps, gain en bien-être, les mains vides et prêtes à accueillir… en route vers le zen de la course à pied.

Le meilleur conseil que Léo Babauta m’a donné

Chassure de course Nike sur tapis zen
Un conseil: lace simplement tes baskets et passe la porte. C’est le plus important…

Le plus important, surtout quand on n’est pas super motivé: « lace simplement tes baskets et passe la porte« . Il nous est impossible de refuser cette action. C’est si simple, si facile… mais ça fait toute la différence.

Seul le premier pas compte, ensuite c’est merveilleux !

Toutefois, je ne vous conseille pas de commencer dès aujourd’hui à courir quotidiennement. Avant que je ne me lance le défi de courir tous les jours, je m’entrainais déjà régulièrement (3-4-5-6x/semaine). De ce fait, je n’ai eu aucun problème (physique) lorsque j’ai commencé à courir chaque jour.

Commencer petit

Le secret est de commencer petit… Pour moi, c’était 2 kilomètres quotidien. C’était le minimum ! Quand je n’avais pas envie d’aller courir, j’ai simplement suivi le conseil de Léo. J’ai lacé mes chaussures, j’ai passé la porte, j’ai couru mes 2K et je suis rentré… Mentalement ce fut difficile. Car je me suis lancé ce défi de courir 2 kilomètres minimum tous jours durant le mois de janvier. Sortir quand il fait -10 degrés, que ça souffle… pas motivant ! Mais j’ai tenu 30 jours sur 31.

Ce défi m’a plu et m’a prouvé que c’était possible avec un peu (beaucoup, parfois) de motivation. J’ai donc continué durant le mois de février avec un score de 28/28. Bingo ! Depuis, j’essaie de courir chaque jour et quoi qu’il arrive… Etant quelqu’un de plutôt raisonnable lorsqu’il s’agit de mon corps, je m’accorde le repos nécessaire. Très à l’écoute, au moindre petit bobo, je ne force pas. Je laisse à mon corps le temps de se régénérer en toute tranquillité.

Effet cumulé = résultats !

Commencer à courir quotidiennement m’a beaucoup apporté. Je me suis non seulement prouvé que j’en étais capable, mais j’ai aussi amélioré, grâce à l’effet cumulé, mes chronos en compétition. Ma résilience s’est améliorée. Simplement pour l’effet cumulé, vous devriez essayer, de courir tous les jours durant 7 jours. Cela vous apportera forcément des résultats.

Qui osera courir durant les 7 prochains jours? Même 1 kilomètre, mais tous les jours, quoi qu’il arrive !

2. Courir LENTEMENT

Une personne entrain de courir dans la neige du Lavaux en Suisse,
Le chemin est plus important que la vitesse.

Ahhh ! Courir lentement, c’est mon dada, mon cheval de bataille. J’aime dire que 80% (pour ne pas être trop pessimiste, hein 😉 ) des coureurs s’entrainent trop vite !

Lors de mes premières années de course, on (mes coach, amis de course…) m’a conseillé de courir lentement. Car:

Pour courir vite, il faut s’entrainer lentement.

Cette phrase m’accompagne depuis mes débuts. C’est vrai que si on ouvre de la littérature sur la course à pied, il est souvent répété et conseillé de s’entrainer lentement plutôt que trop vite. J’y vois plusieurs raisons. Premièrement, en courant lentement, on va plus loin. C’est plus facile. Deuxièmement, on réduit considérablement le risque de blessure. Et troisièmement, sur le long terme, en plus de nous créer une énorme base d’endurance, on reste davantage motivé.

Cela se vérifie chez les athlètes professionnels. Ils s’entrainent environ 10 à 15 fois par semaine. Leur programme contiendra 2 à 3 séances intensives, mais le reste du temps (80% environ) est consacré à l’endurance fondamentale.

Petite exception tout de même. Les personnes ne courant qu’une à deux fois par semaine (ce qui est déjà super bien, BRAVO) peuvent se permettre de courir à un rythme plus élevé. Cela ne veut pas dire courir TOUJOURS au même rythme. Il y a rien de pire… ça serait la clé assuré à devenir un « diesel » incapable de varier son rythme…

Courir vite assez souvent, courir lentement souvent, courir très lentement très souvent.

Il y a d’autres « méfaits » à courir toujours au même rythme ou trop vite… mais je ne vais pas rentrer dans les détails ici et maintenant…

Mais courir lentement ça veut dire quoi?

Voici ma définition:

Courir lentement c’est: être capable de discuter sans être essoufflé. La respiration doit se faire à peine entendre, ou le moins possible.

Je suis conscient que, pour certaines personnes moins entrainées, le simple fait de passer de la marche à la course les essouffle… Le secret est justement là, dans l’action ! Pour s’améliorer, il faut courir lentement, quitte à courir 1′, marcher 1′, courir 1′, marcher 1’…

Régularité. Habitudes.

Pour découvrir les joies du zen de la course à pied, vous l’aurez compris, courir lentement est essentiel. Cela doit devenir une habitude: courir, courir, courir… lentement ! Je ne sais pas vous, mais si je cours vite (donc en étant très essoufflé), je ne vais pas tenir longtemps. Mon plaisir ne sera pas autant fort que si je cours tranquillement, en me concentrant sur moi, sur le moment présent. Admirez la chance que vous avez de simplement pouvoir courir. Ressentez votre foulée. Contemplez le paysage. Faites une pause gratitude.

La régularité est la clé pour découvrir le zen de la course à pied. Prenez donc l’habitude de courir lentement aussi régulièrement que possible !

Les lecteurs de cet article ont également lu: Serez-vous meilleur dans 100 jours?

3. Partir à la découverte

Pour résoudre l’équation de la recherche du zen de la course, il faut le plus souvent possible partir à la découverte. Pour ma part, j’aime courir en forêt et en montagne. L’été, je me dirige vers la montagne. Chaque année, j’essaie de découvrir de nouveaux sommets. Le reste du temps, je cours en forêt. Quelquefois, principalement en hiver, je cours en ville, sur route.

Photo de la Dent de Broc et de la Dent du Chamois avec de la neige
Magnifique vue sur la Dent du Chamois, en Suisse.

Le fait de découvrir un nouveau lieu nous permet non seulement de sortir de notre zone de confort, mais aussi de vivre le moment présent. Car on ne peut pas faire autre chose. Il faut se concentrer, se remémorer le chemin… Un chemin jalonné de surprises, de découvertes. Un vrai bonheur. Partir à la découverte d’un sommet, d’un nouveau chemin, est un ingrédient pour rencontrer le zen de la course à pied.

Jeûne technologique

Tu connais le jeûne technologique? Si non, regarde ici: https://courirajeun.com/category/jeune-technologique/

Est-ce que courir avec une montre GPS nous rend plus zen? J’ai vraiment du mal à trouver une réponse positive. Je suis certain que vous pourrez me citer vos mésaventures, vos bugs, des lenteurs que vous avez eu avec votre montre… Allez, dites-le moi dans les commentaires 🙂

Je suis convaincu qu’il vaut mieux courir sans montre et cette démarche rentre totalement dans la recherche du zen. Virez-moi votre montre GPS ! 😉

Bonus: Courir À JEUN

Bravo et merci d’avoir lu jusqu’ici. Pour vous féliciter de votre différence par rapport à la masse et votre jusqu’au-boutisme, je vous offre une astuce bonus pour atteindre le summum de la zenattitude: courez à jeun !

Quoi de pire que courir avec un steak-frites dans l’estomac… Ceux qui s’intéressent à ce qui se passe à l’intérieur de leur corps savent que la digestion n’en est même pas à sa moitié. Je vous passe les stades de digestions (mastication, digestion gastrique, intestinale, colique…). J’aimerais bien que les nutritionnistes qui lisent ces lignes complètent et affinent ce sujet dans les commentaires.

Sachant que la digestion prend plusieurs heures et nous mange énormément d’énergie, quoi de plus zen que de courir à jeun? Laissons de l’énergie à notre corps ! Laissons-le s’auto-gérer. Il sait si bien le faire…

La solution est déjà en nous.

Est-ce que courir est zen pour toi? Qu’est-ce que tu conseillerais pour y arriver?

Je remercie Olivier Roland de m’avoir lancé ce défi et donné la chance de participer à cet événement très inspirant pour être zen au quotidien. Ici, un de ses articles qui m’a plu.

4 réflexions sur “3 conseils pour découvrir le zen de la course à pied”

  1. Hello les sportifs,
    c’est vrai que généralement la pratique de l’activité physique rend zen.
    Je trouve assez complexe et déstabilisant le moment avant l’entrainement.
    Je m’explique : je suis dans le sport, j’en ai fait mon métier et à ce jour je n’arrive toujours pas à évaluer :
    Comment va se passer la séance qu arrive ?(Je pratique le vtt, surf, escalade et renforcement musculaire.)
    Par moment je pars bille en tête avec l’envie de tout déchirer et la performance est très moyenne. Puis 2 jours après, je dois me mettre un petit coup de pied aux fesses pour aller grimper et là, je passe du 6b du 6c (escalade).
    Pourquoi ? alala le corps, la tête et leurs secrets.
    Mais le résultat est là il faut être patient. En tout cas faire du sport lorsque l’on est énervé, n’est pas une bonne idée car on ne sait pas comment le corps/coeur vont réagir.
    N’oubliez pas le sport c’est du plaisir, apprenez à être zen.

    A bientôt, https://sport-orientation-sante.com/ jeanbaptiste

    1. Salut Jean-Baptiste, je te remercie de ton commentaire très intéressant. Je te rejoins sur les points que tu mentionnes.

      Avant de partir courir, par exemple, je ne sais non plus jamais comment ça va se passer. Parfois, avant, je me sens bien et finalement l’entraînement est une catastrophe. Le contraire aussi… il y a des jours où j’avais terriblement mal aux jambes, j’étais épuisé d’une longue journée et au final je réalise une excellente course…

      Le corps n’est pas une science exacte et inconnue à l’avance… C’est certainement une des composantes qui fait la beauté de la vie!? 😉

      Par contre, tu me confirmes, que , selon toi, il ne faut pas faire de sport lorsqu’on est énervé? Je suis totalement de l’avis contraire. Quand à la maison ça ne va pas, quand je suis tendu ou lorsque j’ai eu une journée difficile. Le sport, la course à pied, est mon échappatoire et je reviens tout neuf, tout frais, content… 🙂 pas toi? Après, effectivement, peut-être que ça ne convient pas à tous les sports. Faire de la grimpe énervé… pourquoi, mais sûrement qu’il ne vaut mieux pas.

      Je me réjouis de connaître la suite de ton développement à ce sujet. 🙂

      Stéphane

  2. Salut Stéphane;
    J’aime beaucoup ton article sa légèretée, tres simpas surtout que j’aime courir.
    Mais la je voudrais parler de jeûne puisque c’est ma spécialité. lol. Tu parle de courir à jeûne, mais à jeûne depuis combien de temps, c’est dans le cas ou tu vas courir le soir?
    Ou le matin? quand devrais je avoir fais mon dernier repas et au bout de combiens de temps?
    Conseil tu plutot un jeûne hydrique ou sec? Est ce que le jeûne intermittent fonctionne aussi?

    1. Merci Gabriel ton message. Je suis heureux que ça te plaise à ce point. Ça me motive à continuer.

      Au fait, tu cours régulièrement alors?

      Je n’ai pas de durée fixe pour mes jeûnes. Mais je déteste manger avant un effort. Même 3-4 heures, je n’aime pas ça…

      Généralement, j’arrête de manger à entre 18 et 21 heures. Je ne mange plus jusqu’à 12h le lendemain. Je me sens si bien à jeun.

      Par exemple si je mange à 12h et que je cours à 17 voire 18 heures, je n’ai pas le même pêche. Parfois, je sens encore mon repas… bref, j’ai remarqué, avec le temps, qu’on dispose de réserves importantes. Inutile donc de manger avant de faire du sport.

      Je n’ai pour l’instant pas encore tester de jeune long (24h environ…). J’ai envie de me fixer cet objectif prochainement. Et je pratique toujours le jeûne intermittent. Mais je suis convaincu que même en jeûne sec, ça peut très bien passer sans soucis.

      Quoi qu’il arrive, je te conseille de commencer petit et d’augmenter gentiment la durée de ton jeûne. Tu as déjà couru à jeun? (Par exemple le matin, rien manger et partir courir?).

      Pour moi l’idéal est un minimum de 8h sans manger… jusqu’à 16h j’ai essayé et aucun souci. Comme je te le disais plus haut, bien au contraire, je me sens bien mieux à jeun. Essaie et redis-moi.

      Stéphane

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